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mardi 22 mai 2012

Agnès Gaubert, économiste et écologiste, préside le comité de soutien de David Dornbusch




Agnès Gaubert, présidente du comité de soutien de David Dornbush
 Agnès Gaubert, économiste de formation, a été notamment candidate à Paris sur la liste de Bertrand Delanoë face à Rachida Dati, ancienne Garde des Seaux, dans le 7e arrondissement, puis candidate EELV aux deux tours des élections régionales de 2010 en Ile-de-France à Paris, puis candidate au scrutin interne EELV pour les élections sénatoriales à Paris en 2011, a décidé d'apporter son soutien à David Dornbush, le candidat socialiste rentré en dissidence.

"Après avoir collaboré au pôle Environnement, Développement durable, Energie de la campagne de François Hollande et avoir pu apprécier le soutien et la grande expertise de David Dornbusch au pôle thématique de la campagne présidentielle, j'ai décidé de lui apporté mon soutien". déclare ce matin Agnès Gaubert. Lire la déclaration sur le site de David Dornbush

Une décision motivée par une envie de liberté et d'intégrité politique.

Agnès Gaubert a exposé, en effet, sa vision dans un texte pour la motion "Ecologie de la politique partidaire" - Ecologie de la politique partidaire/La politique à deux vitesses, paru le 4 mai 2011, http://www.construirelecologiepourtous.net/spip.php?article43-  "Actuellement, il n’est pas vain de constater que la pratique généralisée est une politique à deux vitesses : les uns privilégiant une forme partidaire classique de type oligarchique. Ils obéissent à "La loi d’airain"( mécanismes de cooptation sur des critères subjectifs)de l’oligarchie (des membres de l’appareil ou apparatchiks) qui régit avec bonheur les moindres recoins et méandres statutaires, jusqu’à produire un chapelet de "clauses léonines" qui font davantage penser à un texte théatralement orchestré, qu’à une volonté de construction d’une vraie galaxie politique !Ils pratiquent une politique élitiste avec son corollaire inévitable "la rétention d’information",  afin pensent-ils de garder leur pouvoir loin de toute pratique démocratique !".

"Un soutien avant tout idéologique"


On comprend mieux à la lecture de ces lignes ce qui a motivé Agnès Gaubert à soutenir le candidat socialiste David Dornbush, qui, comme l'avoue certains militants, "a osé "défier" les instructions du parti". 

"Un an pile après la publication de ce texte, je "corrèle" mon discours et mes actes par un soutien "idéologique" et nécessaire à un valeureux candidat qui décide de se présenter en pratiquant la politique "autrement" après une première tentative assez réussie aux dernières législatives, donc capable de passer le premier tour, et d'être élu au second, sans rétention ou captation de pouvoir", précise-t-elle. 

Dans sa déclaration de soutien au candidat la jeune femme politique note que David Dornbush est pour elle "un homme de terrain proche des associations, des jeunes des quartiers de la 6e circonscription du Val-de-Marne". Agnès Gaubert, militante à SOS Racisme, partage avec le candidat son attachement à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et son respect à favoriser la diversité.

Agnès Gaubert et David Dornbush sont aussi de fervents partisans des questions environnementales.
Ils ont contribué ensemble au pôle Environnement, Développement Durable, Energie de la campagne de François Hollande.
David Dornbush, polytechnicien de formation, a travaillé longtemps dans l'industrie et a créé une ONG internationale qui intervient sur les nouvelles technologies environnementales, "c'est un ardent défenseur des cleantech et de la transition énergétique, et un grand spécialiste reconnu du développement durable, avec qui je partage des idées et une vision de la transition écologique de l'économie", assure Agnès Gaubert .


La campagne politique avance et sur le terrain la bataille va être rude pour David Dornbush car les candidats à gauche sont nombreux. "La candidature Dornbush effraie les petits soldats des appareils politiques. David est une personnalité à lui seul, il n'a pas sa langue dans sa poche, et cela ne plait pas toujours. Or, en terme d'intégrité politique, c'est le seul candidat sur la 6e circonscription du Val-de-Marne qui a la stature pour la députation, lui au moins il connaît les gens !", confie un militant socialiste bien décidé à se battre pour défendre son candidat... dissident.
E.H 
David Dornbusch 2012 


1 commentaire:

  1. Un logo, ce n'est pas un outil marketing. C'est l'incarnation d'un parti, d'une force militante collective, de règles et de valeurs.
    Si on a été exclu d'un parti, on ne se réclame pas de ceux qui vous ont rejeté.


    L'accord PS/EELV est satisfaisant pour tous: il donne une majorité loyale à Hollande, il offre un programme fourni (lisez-le!), il pallie le manque de proportionnelle au mode de scrutin de la Vème République, il offre une femme en plus à l'Assemblée Nationale.

    L'enjeu de cette élection dépasse une seule personne, il est national. Ce n'est pas en plagiant une appartenance au parti socialiste que l'on se fait socialiste.

    Le jeu d'ego auquel vous vous livrez vous accable comme il risque de tous nous accabler: vous fournissez les meilleures armes possibles à la droite alors qu'il existe une réelle chance de remporter cette élection.
    Pour remporter cette élection justement, il faut prendre la mesure de l'écart qu'a réalisé François Hollande. Cet écart était conditionné grâce à son score de premier tour. La division et le petit jeu auquel vous vous livrez empêche effectivement la gauche de faire le meilleur score possible dès le premier tour.

    Enfin, pour parler collectif, allez faire un tour sur les pages des candidats, et voyez ceux qui rassemblent effectivement soutiens locaux et nationaux...

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