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lundi 4 juin 2012

Mais que se passe t-il dans notre circonscription ?





Pierre RAMADIER
Pierre Ramadier, candidat aux législatives Modem dans la 6e circonscription du 9.4


La France d'aujourd'hui a besoin d’apaisement et de rassemblement, pas d’une opposition systématique. C’est ce que nous vous proposons en nous présentant à ces élections législatives : nous sommes deux citoyens engagés, conseillers municipaux dans nos villes et militants fidèles du Centre. Nous ne vivons pas de la politique mais souhaitons mettre notre expérience au service de l’écoute de vos préoccupations, de l’emploi, du produire en France, de la justice sociale...

L'aurait-on déjà oublié ? Au premier tour des élections présidentielles, près d'un français sur trois a voté pour un candidat aux idées extrêmes. Mais la protestation, l'indignation, la souffrance exprimée par ces concitoyens n'ont pas été semble-t-il entendues. Les préoccupations de nos concitoyens, à Fontenay-sous-Bois, à Saint-Mandé et à Vincennes, sont passées au second plan par rapport aux enjeux politiciens locaux. Cette forme de mépris se traduit par un PS national qui ignore le choix légitime de ses militants locaux pour laisser la place à une candidature EELV fortement contestée. Nous regrettons aussi le choix du chef de la majorité municipale Vincennoise qui se range dès le premier tour sous la bannière du député sortant de la droite populaire.

Vincennes, comme l’ensemble de la circonscription, serait passée  à gauche ! En réalité, ici comme ailleurs, c'est plutôt Nicolas Sarkozy qui a été rejeté par les Françaises et les Français, pas (encore) la droite. Vrai changement ou occasion ratée ? Nous étions pourtant si proches d’un rassemblement central, social-démocrate, pour maîtriser ensemble notre destinée, et faire face dans un esprit de rassemblement national et de coresponsabilité aux énormes défis de la crise : chômage de masse, logement hors de prix, système de protection sociale en péril...

L’Intérêt de notre pays est bien mal servi par les choix faits par les deux grands partis sur notre circonscription. Mais la logique des partis a, encore une fois, eu raison de notre volonté de rassemblement utile. Pourtant, la France ne peut pas se permettre le luxe du sectarisme, de quelque bord qu'il soit, ni un climat d’affrontement qui se révèlerait mortel pour notre pays en pleine crise.

Au premier tour, exprimez votre rejet de cette conception de la politique, votre volonté d’être représentés par des candidats qui vous ressemblent, des  candidats utiles issus de la société civile, pour qui obtenir un mandat n'est pas une fin en soi, mais un levier pour mieux agir au quotidien.

                  Pierre RAMADIER 

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