David Dornbusch occupe le terrain de la 6e circonscription du Val-de-Marne

Le candidat socialiste David Dornbusch a rencontre aujourd'hui accompagné de sa suppléante Amsatou Ba  les enfants du quartier du Val-de-Fontenay et les admnistrés...
Un stand-up à succès.

 

David Dornbusch répondant aux questions hier soir des dirigeants franco-turcs à Saint-Mandé

 

 "Ah ça c'est original ! c'est la première fois que je vois ça !", lance avec enthousiasme une habitante du Bois-Cadet, un quartier populaire de Fontenay-sous-Bois, en assistant au stand up de David Dornbush, le candidat socialiste. 

La méthode n'est pas commune dans la 6e circonscription où les autres candidats ont choisi de miser sur une communication plus classique, tractage, ateliers législatifs...

Pourtant, le stand up n'est pas nouveau. 

Pratiquée par Arnaud Montebourg pendant la campagne des Primaires citoyennes, l’initiative du stand up a été adoptée aussi par  l’équipe de campagne de François Hollande pendant la présidentielle.

Le candidat Dornbusch organise chaque jour un échange libre avec les passants de la 6e circonscription dans différents lieux publics. 

Juste avant sa prise de parole, il installe, aidé d' un ou de deux membres de son équipe,  juste avant la prise de parole un stand-parapluie aux couleurs de l'affiche de campagne et un mobile de sonorisation. 

La méthode fait mouche. Les passants posent des questions. Les enfants sont attentifs, amusés. 

Le candidat gagne de la popularité.  

Alors, la méthode énerve... "Certains militants EELV, qui reprochent à David Dornbusch de s'être présenté aux législatives et de se dresser contre leur candidate Laurence Abeille, adjointe au maire de Fontenay-sous-Bois et conseillère régionnale, ont été très agressifs la semaine dernière au RER A, place Moreau David à Fontenay-sous-Bois", relate un membre du comité de soutien.

Mais cela n'effraie pas David Dornbusch, qui remballe son stand pour filer rencontrer les entrepreneurs franco-turcs à Saint-Mandé avant de rejoindre le conseil municipal de Fontenay-sous-Bois. 

L'homme qui brigue le siège de député est bien décidé à mener sa campagne avec vigueur occupant ainsi chaque jour un peu plus le terrain. Il ne craint pas les attaques parce qu'il est dissident et affirme courageusement sa position. 

 

Dès le dépôt de sa candidature, comme les autres dissident PS, et ils sont nombreux en France à s'opposer à une candidature EELV,  il a été exclu du PS. 

D'ailleurs, la candidate EELV, Laurence Abeille, soutenue par une suppléante PS, n'a pas hésité, avec beaucoup d'élégance, à mettre en ligne la lettre d'exclusion adressée à David Dornbusch . 

"La guerre est rude", déclare en souriant le candidat.

David Dornbusch a en effet refusé de s'effacer dans la 6e circonscription du Val-de-Marne devant l'écologiste Laurence Abeille. 

David Dornbusch s'estime être  "le mieux placé" et "le seul socialiste" pour se présenter dans cette circonscription et donc pour battre le député UMP sortant, Patrick Baudoin. 

"Et puis", expose une militante socialiste de Saint-Mandé, "le seul dans l'hémicycle qui me représentera et qui votera à coup sûr pour les projets de loi du gouvernement c'est Dornbusch et lui seul".

Les pressions exercées par certains membres du PS et les menaces d'exclusion n'y auront rien changé. Le candidat est déterminé.

En cas de victoire, les "parias" du moment savent trop bien que leur réintégration ne posera guère de problème. 

Finalement la dissidence socialiste Dornbusch dans la 6e circonscription du 9.4 n'a finalement rien d'exceptionnel. 

Dans le Rhône, le maire PS de Lyon en personne, Gérard Collomb, qui n' a pas les écolos en odeur de sainteté, apporte ostensiblement son soutien à un candidat radical de gauche, Thierry Braillard, qui n'est autre que son adjoint. 

En Saône-et-Loire, la dissidente Edith Gueugneau, vice-présidente de la région Bourgogne,  a le soutien d'Arnaud Montebourg, le nouveau ministre du Redressement productif. 

Preuve que les ténors socialistes ne sont pas tous satisfaits de cet accord du PS avec EELV. 

Les écologistes peuvent désormais s'interroger sur cette concurrence dissidente qui pourrait bien les empêcher d'obtenir les quinze sièges de députés nécessaires afin de constituer un groupe à l'Assemblée nationale.

 

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